Maîtrise en archéologie (MA) spécialisation en photographie
Université Laval, 2006
Diplôme en archéologie
Université Laval, 2004
Baccalauréat (BSc)
Université Laval, 1996
Le photographe a mérité plusieurs bourses et récompenses académiques, y compris un voyage d’études à l’Université de Bradford, en Angleterre. La chaire de journalisme scientifique Bell Globemedia a également retenu ses services comme consultant.
Parallèlement à ses activités professionnelles, le photographe a entrepris une production artistique inspirée notamment par ses séjours dans les parcs nationaux du Québec et ses voyages à l'étranger.
Il a reçu une subvention du Centre local de développement de Québec pour ses travaux de recherche et de création. Ceux-ci reflètent et questionnent notre relation au paysage en s’intéressant plus particulièrement à notre perception du temps, de la réalité et de l’espace.
Jean-Sébastien Perron est un photographe passionné par son art, qu’il conçoit à la fois comme une création d’illusions, et une quête perpétuelle de la nouveauté.
La photographie de Jean-Sébastien Perron est une exploration de la phénoménologie de notre perception de l’espace. En troublant les frontières entre le réel et l’imaginaire, l’artiste veut exposer l’ambiguïté de notre rapport au paysage. Tout aussi séduisantes que surprenantes, ses images nous plongent dans une aventure et une réflexion intérieure.
À travers la réalité, le photographe essaie d’imaginer un monde fantastique dans lequel il n’y a aucune règle, ni de temps ni d’espace. Il conçoit son œuvre – photographie non altérée d’un fragment de nature – comme un vaste canevas sur lequel notre imagination brode sa propre projection inconsciente. L’artiste place ainsi le spectateur au centre de ses créations : il l’encourage à stimuler son attention, à désorienter ses perceptions et à réfléchir sur sa relation avec le paysage.
Jean-Sébastien Perron, Torrent de larmes, 2009, tirage photographique 1/10 sur papier d'art, 457 x 305 mm, Collection de l'artiste.
Jean-Sébastien Perron affectionne particulièrement les scènes de solitude ou de silence et le contact avec une nature brute, intemporelle, propice à la rêverie. Ses images, dont la palette se réduit parfois à la monochromie, sont davantage assujetties à l’ambiance et à l’impression générale du paysage qu’au détail.
Le photographe est particulièrement sensible à la création d'atmosphères chez les artistes peintres, aux jeux d'ombre et de lumière qui varient au gré des heures et des saisons.
Jean-Sébastien Perron, L'astéroïde B 612, 2018, tirage photographique 1/10 sur papier d'art, 305 x 457 mm, Collection de l'artiste.
Ses principales influences proviennent notamment des maîtres hollandais du XVIIe siècle (surtout Jan van Goyen), du peintre impressionniste William Turner (1775-1851) et du paysagiste Isaac Ilitch Levitan (1860-1900) qui exprime sa mélancolie rêveuse en peignant la nature russe avec des tonalités subtiles.
La photographie de Jean-Sébastien Perron est un univers d’impressions et de sentiments dans lequel on s’abandonne irrésistiblement, en laissant libre cours à son imagination.